• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale

ScriptDoctor.fr

Prenez le contrôle de votre scénario

(0)
  • NOTRE SOCIÉTÉ
  • ÉCRITURE AGILE
  • GUIDE : JE SUIS…
  • JE VEUX…
  • TARIFS
ScriptDoctor.frBlog du scriptdoctorécrire une bible et un scénario de série tv

écrire une bible et un scénario de série tv

Clem, une série française bankable ?

TF1 a inauguré une salve de 3 nouveaux épisodes de Clem. Si le pitch de départ racontait l’histoire d’une ado qui accouche alors qu’elle n’a que 16 ans, il a bien fallu de l’énergie aux scénaristes pour trouver une suite, comment ? En changeant le concept tout simplement !

  • Toute ressemblance avec un projet existant n’est que pure coïncidence.

Cette année encore la nouvelle mini « saison » insiste sur la mise en lumière de nouveaux personnages et commence par les beaux-parents.

Le pitch : Les grands parents en pleine crise conjugale s’incrustent dans la famille de Clem, l’un dans la chambre d’amis, l’autre dans le camping-car garé devant le portail. La cohabitation s’annonce corsée…

Résultats :

  1. le premier épisode de 90′ proposé lundi 19 mars a permis à TF1 d’être leader sur la première partie de soirée, suivi par 6,3 millions de téléspectateurs correspondant à 24% de part d’audience (dont 38 % de part d’audience sur les individus de 15 à 24 ans et jusqu’à 27 % sur les ménagères de moins de 50 ans).
  2. Lundi 26 mars, 6,6 millions de téléspectateurs (soit 25% de pda) ont retrouvé la famille de Clem et ont permis à TF1 d’être toujours leader.
  3. Enfin, le dernier épisode du lundi 2 avril a réuni en moyenne 6,33 millions de téléspectateurs pour 23,2% de pda, plaçant encore une fois TF1 sur la première place du podium.

Pari remporté !

Il est par ailleurs intéressant de noter que l’année dernière à la même époque, la série avait rassemblé 6,4 millions de téléspectateurs, soit 25% du public ce qui n’était rien comparé à l’unitaire qui avait donné lieu à la série en 2010 qui avait fait exploser les audiences avec près de 9,4 millions de Français et 35% de part de marché.

Tant que les audiences permettent à TF1 de rester leader, il y a fort à parier que Clem reviendra chaque année, mais jusqu’à quand ?

Clem, saison… 12


Étant donné les audiences, il y a fort à parier que nous aurons une nouvelle salve en 2013. Ceci est par ailleurs un bon exemple de comment la chaîne exploite un gros succès en tirant jusqu’à la corde sur un concept qui ne tient plus que par les personnages (mais ce n’est que mon avis). Et vous, qu’en pensez-vous ?
Spoiler :

Crédits : Clem est une série en 90′ réalisée par Joyce Buñuel créée par Pascal Fontanille et Emmanuelle Rey-Magnan et produite par Merlin Productions pour TF1.
Apprenez vous aussi à créer une série en suivant la masterclass vidéo écrire et vendre une série tv.

Thème et scénario : comment améliorer votre histoire grâce au thème ?

Le thème (ou ligne directrice thématique) doit être au coeur de toute histoire comme une épée qui transpercerait un scénario de bout en bout. En m’inspirant de différents blogs US dont ceux de Chuck Wendig ou de William Martell, j’ai trouvé intéressant de partager avec vous une série de réflexions sur un sujet vaste qu’on ne développe pas souvent en France : l’histoire vue par l’axe thématique.

Qu’est-ce que le thème ?

C’est avant tout ce qui fait tenir les différents éléments de l’histoire ensemble, comme un ciment au coeur de la structure. Ces différents éléments sont différents selon les genres, les types d’histoires racontées, mais le thème peut rester le même. C’est aussi ce que les spectateurs retiennent souvent d’une histoire. D’ailleurs, lorsque le thème manque d’universalité, ou de densité, le succès public est en général plus faible. Le public a toujours besoin d’un thème auquel se raccrocher.
Alors, pourquoi a-t-on besoin d’un thème ? Une histoire a toujours besoin d’un liant et le thème est le meilleur moyen de créer un lien avec le public. Le thème c’est aussi ce qui permet de faire que la structure s’efface devant l’histoire, que le public ne ressente pas les rebondissements parfois artificiels nécessaires à tout déroulé en 1-2-3

Retrouvez les moyens de construire une structure en 1-2-3 et savoir la pitcher avec notre offre de service d’accompagnement de l’écriture : préparation au pitch surtout sur des structures types comme le mystère, cf. notre vidéo masterclass dédiée Atelier d’écriture d’une série de genre policier.

D’une part, le thème est ce qui réunit les différentes composantes d’une histoire en un tout harmonieux, d’autre part, c’est le moyen de mêler la structure et les personnages d’une façon naturelle pour le public.

Quelques exemples d’utilisation du thème

  • Un thème peut être porté par un personnage grâce à sa trajectoire, son objectif, sa faille, etc.

    Retrouvez ces notions dans la masterclass consacrée aux différents axes de création d’une série tv — les 4 éléments nécessaires à votre concept.

  • Un thème peut être porté par une ligne narrative qu’elle soit principale ou secondaire, qu’elle porte sur un mystère ouvert ou fermé, qu’elle soit liée à un type de genre narratif ou à un autre, etc.
  • Un thème peut être reflété par un motif narratif : le motif s’exprime à travers la répétition de scènes ou de comportements de personnages sur un sujet donné. On peut prendre l’exemple d’un personnage qui tousserait à chaque fois qu’il ment, ce qui une fois découvert par l’enquêteur pourrait constituer la preuve irréfutable de sa culpabilité (le fameux ah !ah  dont la masterclass dédiée sur écrire et vendre le policier se fait écho).
  • Enfin, le thème peut être porté par le ton, sorte d’indicateur original qui reflète le style de la fiction proposée.

Il y a probablement d’autres éléments qui peuvent inspirer le thème d’une histoire. La liste n’est pas exhaustive et convoque tant des éléments internes qu’externes à l’histoire.

Comment se servir du thème dans un scénario ?

  • La façon la plus simple est de sélectionner deux ou trois idées, sujets ou thématiques qui vous intéressent (l’amour contrarié d’un personnage pour un autre à cause d’une religion, la lutte des classes dans l’univers professionnel, l’importance de l’apparence dans la société, etc.) et de relier ces sujets à toutes les scènes ou chapitres de votre histoire d’une façon ou d’une autre.
  • La façon la plus complexe est d’injecter le thème de façon graduelle ou dosée en fonction des scènes, des personnages et du rythme interne de l’histoire. Une scène le rappellera de façon subtile alors qu’une autre l’exploitera clairement.
  • Il peut s’agir aussi de choisir un axe thématique dominant par rapport à un autre et de les exploiter à différents moments alternés de l’histoire. Bien évidemment, le climax (notion concrètement abordée par la masterclass drama comment écrire le film d’auteur) devra être porté par le thème principal.

    Astuce : le thème doit reboucler avec l’intrigue. L’exempe de ah !ah ! ci-dessus sera particulièrement pertinent si le thème principal de l’histoire policière est un jugement sur le mensonge dans la société.
    Cette dernière méthode n’est pas la plus facile, et beaucoup de scénaristes ne savent pas consciemment de quel thème ils parlent dans leur histoire. C’est une fois le tout réalisé qu’ils s’aperçoivent souvent de ce dont ils ont vraiment voulu parler. C’est tout le mystère de la vision d’auteur.

Que retenir de ces réflexions sur le thème ?

  • Peut-on se passer du thème et créer tout de même une histoire efficace ? Bien évidemment qu’il existe des films, des séries sans thématiques évidentes, mais force est de constater qu’un chef d’oeuvre, ou une très bonne histoire a toujours une thématique universelle visible, car le thème est comme l’âme d’une personne. C’est ce qui transpire et qui nous touche personnellement, qui fait que nous nous attachons à un personnage en dehors des rebondissements purs et simples qu’il peut subir. C’est pourquoi la vision d’auteur est toujours nécessaire à la création, sinon qu’est-ce qui différencierait une série policière d’une autre ?

    Le thème permet de faire passer au public des émotions, un point de vue sur le monde qu’il partage ou pas, et qui peut évoluer au cours de l’histoire. Un thème peut être discuté, amélioré, mais s’il change trop radicalement, cela peut ruiner l’histoire car le spectateur ne voit plus le rapport entre les différents éléments de l’histoire et pire peut ne plus se sentir impliqué.

  • Quel est l’avantage de se servir du thème dans la construction d’une histoire ?
    Le thème est une façon de faire du tri dans une histoire. Il vous aide à prioriser les différents éléments les uns par rapport aux autres, et vous donne parfois des moyens de renforcer l’objectif du personnage, ou sa faille.

    Exemple : dans Homeland, l’enquêtrice principale de la CIA chargée du dossier est persuadée que le soldat US qui a été retrouvé vivant a été retourné contre son pays et est un terroriste. Elle doit enquêter pour discerner le vrai du faux alors qu’elle est elle-même atteinte d’une psychose paranoïaque, et qu’à force d’observer le soldat en question, elle est tombée amoureuse de lui. Ici, les complications trouvées sont en directe résonnance avec le thème de la série sur les zones plus ou moins floues de la vérité dans un monde qui ne peut pas être vu en noir et blanc.

En conclusion, plus le thème sera puissant, fort, en résonnance avec l’histoire et les personnages, plus le public aura l’impression que vous savez ce que vous faîtes. Il est aussi la preuve de votre maîtrise de la structure que vous ne ferez jamais passer en force.
Le thème est enfin ce qui permet de vous guider dans l’architecture de votre histoire, il est votre objectif en tant qu’auteur. Je vous invite à partager avec nous vos reflexions sur ce thème, c’est le cas de le dire…

Quand réalité devient fiction : l’invasion zombie The walking dead enseignée à l’université et au CDC

Il n’y a pas que dans The walking dead, l’excellente série créée par Franck Darabont, que la population rescapée doit vivre en milieu hostile, entourée de zombies prêts à dévorer tout ce qui leur passe sous le nez. Dans la vraie vie, cette vision apocalyptique sert aussi de très sérieuses institutions essayant de mobiliser l’opinion sur ce type de sujets.


La Michigan State University aux États-Unis a créé pour ses étudiants un « cours de survie aux zombies ». L’intitulé du cours vise ainsi les jeunes addicts de séries d’épouvante pour en fait traiter des grandes catastrophes et de leur impact sur le comportement des individus aux divers échelons de l’organisation sociale, de la famille jusqu’au gouvernement.

Les zombies sont pris très au sérieux de même par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), ces très sérieuses agences fédérales américaines en charge de la santé et de la sécurité publique. Elles ont ainsi établi sans blaguer la composition d’un kit de survie à garder chez soi en cas d’attaque zombie : 4 litres par personne et par jour, de la nourriture non périssable, un couteau multifonction, une radio, des lampes torches et une trousse de premiers secours. Il est inutile de préciser que ces kits servent aussi en cas de cyclone, séisme ou de graves attentats terroristes.

Enfin, une association, Zombie Squad, créée par des fans du film 28 jours après possède déjà une quarantaine de sections dans les grandes villes du pays et propose des stages de survie en milieu hostile fondé sur des scénarios d’invasion de morts vivants.

À quand le prochain stage du genre en France ? Je vous laisse méditer sur la question. Si seulement on pouvait en faire une bonne série française, ce serait déjà pas mal, non ? Apprenez à le faire avec la masterclass vidéo dédiée écrire et vendre une série TV en France.
Source : article posté sur le Figaro.fr par Cyrille Vanlerberghe, Grand reporter au service Sciences, le 12 mars 2012 à 10 h 17 – Survivre aux zombies : des cours de plus en plus prisés

Pari sur la Série TV Game of thrones: combien de saisons ?

Game of thrones, série américaine créée par David Benioff et D.B. Weiss en 2011 pour HBO, reviendra aux États-Unis sur la chaîne à péage à partir du 1er avril et en Grande Bretagne sur Sky Atlantic à partir du 2 Avril 2012.


Un deuxième trailer de la saison 2 vient d’être révélé par HBO et promet une saison aussi excitante que la première.

Apprenez vous aussi à créer une série avec la masterclass dédiée écrire et vendre une série tv (et retrouver les quatre ingrédients d’une bonne bible de série).

Borgen : le renouveau des séries politiques

C’est la fin de la diffusion de Borgen sur ARTE qui a réalisé un beau succès d’audience pour la chaîne avec une moyenne de 2,4% de part de marché (environ 650 000 téléspectateurs) chaque jeudi soir sur les dix épisodes de la première saison diffusée du 9 février au 8 mars 2012 en prime time.


Pour rappel, la part de marché d’ARTE se situe à 1,7% en moyenne sur 2012.
Non seulement la série danoise a séduit les femmes (60% du public) mais elle a aussi installé un rendez-vous sur Arte en soirée autour d’une fiction feuilletonnante. La saison deux est d’ores et déjà programmée pour une diffusion à l’automne.
Plus intéressant à noter, la série créée par Adam Price (10 × 58′) est inspirée de la série américaine À la Maison blanche, diffusée sur NBC de 1999 à 2006 qui vient d’en acheter les droits pour en faire une version américaine : c’est le serpent qui se mord la queue …
Pour ceux qui auraient raté le pitch : une femme politique d’un petit parti centriste, Birgitte Nyborg, est propulsée presque malgré elle à la tête du pays lorsqu’elle est nommée Premier ministre. Elle décide de jouer son propre jeu contre une frange de ses alliés. Les électeurs la suivront-ils ?
Il semble que les téléspectateurs, oui.

Pour en savoir plus sur la création de série, n’hésitez pas à commencer votre formation avec la masterclass vidéo : écrire et vendre une série TV.

Defiance : première série transmédia de Syfy ?

SyFy présente Defiance, sa nouvelle série d’anticipation. Au casting, Julie Benz (Dexter), Tony Curran et Jaime Murray (Les arnaqueurs VIP, Ringer) dans les rôles principaux.

Le pitch : dans un temps où les humains et les aliens cohabitent sur une terre ravagée par la guerre, Julie Benz est Amanda Rosewater, la maire idéaliste d’une petite ville minière qui souhaite maintenir la paix au sein de sa communauté, l’un des derniers endroits « civilisés » sur Terre. Elle doit gérer la cohabitation parfois compliquée entre les membres des races extra-terrestres des Castithans (dont la planète a été détruite) et des Irathients avec les humains survivants.

Crédits : série créée, écrite et produite par Rockne S. O’Bannon, réalisée par Scott Stewart.
Un projet de jeu vidéo online TRION est développé en parallèle pour le lancement de la série (intervenu en avril 2013). Le jeu reprend des événements intervenus dans la série et il est possible que des personnages créés par des joueurs puissent figurer à l’écran.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à lire l’article suivant pour faire le point sur les jeux adaptés en série TV.

  • « Aller à la page précédente
  • Aller à la page 1
  • Pages provisoires omises …
  • Aller à la page 4
  • Aller à la page 5
  • Aller à la page 6
  • Aller à la page 7
  • Aller à la page 8
  • Aller à la page suivante »

Barre latérale principale

Se connecter