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ScriptDoctor.frBlog du scriptdoctorécrire une bible et un scénario de série tv

écrire une bible et un scénario de série tv

Et si vous étiez Directeur de la fiction de FTV ?

Quid d’un sondage pour sauver les séries qui mériteraient de l’être (c’est-à-dire indépendemment des audiences) ? C’est la question qui m’est venue à l’esprit en regardant les lancements ratés de certaines séries récentes de FTV et les choix parfois incompréhensibles de renouvellement dont certaines ont fait l’objet au détriment des autres.


Et si on laissait le public décider pour une fois, que se passerait-il ? Je ne résiste pas à vous faire une petite liste de toutes celles qui n’ont pas réussi l’épreuve du feu et à vous de me dire celles que vous choisiriez de reconduire si vous étiez Directeur de la fiction.
Bien évidemment, je vous propose trois critères pour vous guider dans votre choix :

  • ORIGINALITÉ (innovation, high concept, prise de risque, personnages, choix du sujet, etc.),
  • TRAITEMENT (qualité de l’arche, des lignes narratives, de la structure, du rythme, des cliffs, de l’esthétique visuelle, etc.),
  • VISION DU MONDE ou encore point de vue, ou morale (inscription dans un univers personnel, éloignement par rapport aux clichés ou au copiage, qualité de la voix de l’auteur, des personnages, etc.).

Je joue à l’exercice moi-même en mettant mes propres notes :

  1. Antigone 34

    La série met en scène une femme flic, Léa Hyppolite, dans un commissariat de Montpellier. Le concept ne tient que sur le personnage principal et l’arène (Antigone est un quartier de Montpellier où se trouve le commissariat). Un low concept policier et une esthétique caméra à l’épaule à la The shield. Série arrêtée après la saison 1. Mon appréciation : O (pour originalité) 🙁 ; T (pour traitement) 🙁 ; V (pour Vision) 🙁 = Je n’aurai pas renouvelé, le concept et ses potentialités sont trop faibles.
  2. La nouvelle Maud

    La belle Maud revient dans son village natal, Aubeterre, pour reprendre le café de son petit frère, Etienne, récemment décédé, qu’il tenait sur la place du village… Habituée du scandale, sûre qu’elle va en créer un autre quand les villageois apprendront que Maud est aujourd’hui stripteaseuse à Pigalle. Série arrêtée après la saison 2. Mon appréciation : O 🙂 ; T 🙁 ; V 🙁 = dommage, confronter le monde de Pigalle aux agriculteurs d’un petit village était en soi un pari intéressant. J’aurai renouvelé (après avoir investi sur deux saisons quand même) avec un coup de jeune et moins de soap dans les intrigues et une vision d’auteur à trouver. Je sais, ça fait beaucoup mais bon…
  3. Des soucis et des hommes

    La série met en scène Hervé, avocat, Paco, chef de chantier, David, professeur de qi gong et Stéphane, chef de service hospitalier, quatre amis inséparables et pères de famille unis dans le tournant de la quarantaine qui leur apporte son lot de joie, de doutes et de craintes. Bref, une série Low concept proche d’un Desperate housewifes masculin. Série renouvelée. Mon appréciation : O 🙁 ; T 🙁 ; V 🙁 = J’aurai renouvelé également en cherchant une véritable vision d’auteur (indissociable de ce genre de série, imaginez un Desperate sans Marc Cherry…).
  4. Rani

    Une Angélique Marquise des Anges chez le Sultan où Jolanne de Valcourt, une jeune femme, belle, insoumise et sensuelle, est abominablement vendue comme esclave en Inde, puis traquée, puis princesse. Entre vengeance et passion, Jolanne devient Rani, héroïne, femme moderne, autant aimée que trahie. Cette série retrace dix ans d’amour et d’aventures entre Jolanne et le bel officier anglais, Craig Walker, dans une Inde du 18ème siècle aussi voluptueuse que raffinée. Série arrêtée après la première saison. Mon appréciation : O 🙂 ; T 🙁 ; V 🙁 = J’aurai renouvelé (le projet est ambitieux et dépaysant) avec des modifs -finie la saga soap mièvre romantico kitsch, bonjour la série d’espionnage (Rani en espionne, ça l’aurait fait, genre un Alias au XVIIIème en Inde…)
  5. Clash

    Une série familiale fondée sur le rapport parents et ados, deux sphères qui cohabitent, se croisent, s’évitent. Un zoom sur une bande de jeunes et leur famille respective, nous révélant à nous parents que nos ados ne sont peut-être pas ceux que l’on pense et à nous ados que nos parents ont aussi une vie intime…Série en suspens. Mon appréciation : O 🙁 ; T 🙁 ; V 🙁 = Je ne renouvellerai pas (le projet ne pourra jamais être autre chose qu’une pâle copie de Skins).

Voilà, vous connaissez mon vote, à vous de jouer maintenant ! Juste en guise de conclusion, bien évidemment, les directeurs de la fiction ne prennent pas seulement en compte l’aspect artistique des projets, qui se combinent toujours sur une équation audience-coûts-recettes, comme je l’ai rappelé dans mon billet Terra Nova c’est définitivement fini. Ainsi, pour vous donner une idée, une production comme Rani a coûté 14 millions d’euros à la chaîne, alors qu’une série comme Des soucis et des hommes en consomme moins de la moitié. L’élément financier n’est donc pas à prendre à la légère et peut infléchir le jugement purement artistique.

Autre fait intéressant à noter, la première saison de Fais pas ci, fais pas ca avait culminé légèrement en dessous des deux millions de téléspectateurs. La chaîne a donc eu raison de croire au potentiel de la série mais en la transformant en série de 52′ et en la changeant de case. Il est donc possible de récupérer une série en vol et de l’améliorer. Il suffit juste d’y croire et de s’en donner les moyens.Qu’en pensez-vous : à vos votes !

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Les mystères de la ligne éditoriale de F2

Le couperet est tombé : il n’y aura pas de seconde saison pour la série policière de France 2 Antigone 34. Pourquoi ? Officiellement, la chaîne aurait décidé (selon le journal Midi Libre) d’arrêter la série pour cause d’audiences insuffisantes…



Pour rappel, les six épisodes de cette mini-série avait rapporté en moyenne un tout petit peu moins de 3 millions de téléspectateurs, et une pda moyenne tournant autour des 12% à la chaîne. Ce n’est pas le far west en effet. Oui mais…Si Antigone 34 n’a pas effectivement été assez performante pour être qualifiée de succès, elle n’est pas si loin des audiences d’une autre série de la chaîne qui a pourtant été renouvelée, elle !
Je pense à Des soucis et des hommes dont j’avais fait une brève lors de la diffusion Des soucis et des hommes : une fiction de France 2 qui ne marche pas, renouvelée !

Il suffit même de comparer les audiences pour s’étonner : mi février, le premier prime avait rassemblé une moyenne de 3,25 millions de téléspectateurs (12,7% de pda) ; le deuxième avait enregistré une nette baisse et culminé à 10,5 % de pda ; le dernier encore moins bien avec 2,5 millions de téléspectateurs en moyenne pour 9,6 % du public. La cata !

Moins bien qu’Antigone 34, pourtant, tandis que cette dernière est arrêtée sèchement par la chaîne qui sanctionne à juste titre une contre performance, elle donne une seconde chance à l’autre. Deux poids, deux mesures, donc.

Je ne résiste pas à conclure avec quelques passages de la célèbre fable de La Fontaine, Les animaux malades de la peste : « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés (…) le Lion tint conseil, et dit : mes chers amis, je crois que le Ciel a permis pour nos péchés cette infortune ; que le plus coupable de nous se sacrifie aux traits du céleste courroux, peut-être il obtiendra la guérison commune. (…) Qu’il est bon que chacun s’accuse ainsi que moi
car on doit souhaiter selon toute justice que le plus coupable périsse. (…) On n’osa trop approfondir du Tigre, ni de l’Ours, ni des autres puissances les moins pardonnables offenses. (…) L’Âne vint à son tour, et dit : J’ai souvenance qu’en un pré de Moines passant, la faim, l’occasion, l’herbe tendre, et je pense quelque diable aussi me poussant, je tondis de ce pré la largeur de ma langue. (…) Un Loup quelque peu clerc prouva par sa harangue qu’il fallait dévouer ce maudit Animal (…) rien que la mort n’était capable d’expier son forfait : on le lui fit bien voir. Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir ».

À méditer…
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Political Animal : encore une série politique

Pour rebondir sur l’une de nos anciennes news : Sigourney Weaver, un nouveau rôle de première dame à la TV, nous apprenons que c’est Adrian Pasdar (Profit, Heroes) qui a été choisi pour tenir tête à l’héroïne d’Alien dans la nouvelle série de la chaîne USA Network, Political animal.


Adrian Pasdar n’incarnera pas moins que le président des États-Unis, Paul Garcetti, vainqueur des primaires contre sa rivale Elaine Barrish, campée par Sigourney Weaver.

Il lui donnera néanmoins un poste de secrétaire d’état (une situation sans doute inspirée de la réalité, cf. Hilary Clinton avec Barack Obama).
Political Animal a débarqué sur les petits écrans américains le 15 juillet 2012. À quand sur les nôtres ?
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Rewind : la nouvelle série de Syfy avec David Cronenberg

Rewind, nouvelle future série lancée par la chaîne Syfy vient d’annoncer le recrutement du cinéaste David Cronenberg (La mouche, A history of violence, Les promesses de l’ombre) en tant qu’acteur dans un rôle mineur pour faire le buzz dans le pilote.

Le pitch qui convaincra ou pas : Un groupe composé de scientifiques et de militaires doit voyager dans le temps pour déjouer un attentat, tout en assumant de ce fait, le changement du cours de l’histoire humaine.

Pour vous exercer à rendre vos pitchs plus « catchy », n’hésitez pas à commander notre service de préparation au pitch.

Nul doute que Cronenberg — qui a déjà fait des apparitions dans Happy Town et Alias — saura se montrer à la hauteur d’un personnage déséquilibré suite à la mort de sa femme.


Le pilote de Rewind est actuellement en production à Toronto. Au casting on retrouvera aussi Shane McRae, Keisha Castle-Hughes, Jennifer Ferrin, Robbie Jones et Keon Mohajeri. SyFy indique enfin que David Cronenberg ne fera qu’un guest dans le pilote (pas sûr qu’on le retrouve donc dans la série si le projet convainc).
David Cronenberg connu pour son univers assez dur et sanglant a présenté à Cannes le film Cosmopolis avec Robert Pattinson et Juliette Binoche.
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Crise de la fiction française : finie ou pas ?

Le magazine Capital fait son buzz sur le business des séries télé en France et semble découvrir ce que nous savions depuis au moins 2007, au début de la crise de la fiction française, à savoir que les fictions américaines rapportent bien plus d’argent aux chaînes que les séries françaises mais voyons plus loin…

Les chiffres sont sans appels aujourd’hui, Dr. House rapporte 6.9 millions d’euros par épisode, Mentalist, 6.5 millions d’euros tandis qu’Esprits Criminels en rapporte 6 millions d’euros par enquête avec un coût d’achat moyen très faible : seulement 175 000 euros par épisode.

Une fiction française chère avec des performances décevantes

À 700 000 euros l’épisode en moyenne, Doc. Martin ne rapporte que 2.3 millions d’euros par épisode, tout comme Section de recherches tandis que Alice Nevers et Julie Lescaut doivent se contenter respectivement de 2 millions et 1.6 million d’euros par épisode. Oui mais…Ce n’est pas nouveau, c’est juste que certains journalistes ont pris la peine de quantifier l’écart de rentabilité pour TF1, qui a toujours fait de la fiction à reculons, comme toutes les chaînes d’ailleurs. Si elles n’avaient pas d’obligations de production, il y a belle lurette que la fiction française aurait disparu des écrans français.

Alors, la véritable information serait plutôt, que si les chaînes ne faisaient pas beaucoup d’argent, ou moins d’argent avec les séries françaises, et même pendant un moment (2007-2010), le bilan était critique (les coûts de production valaient à peine le coût de grille), il apparaît qu’aujourd’hui, certaines fictions parviennent à générer à nouveau du profit.

L’exemple de Section de Recherches, série créée et produite par Dominique Lancelot, est à cet égard significatif.

De retour pour une énième saison, la série du Jeudi de TF1 lancée le 11 mai 2006, retrouve des audiences tout à fait correctes, et des scores intéressants pour les annonceurs sur les ménagères. En 2006, Section de Recherches réalise un bon démarrage et réunit plus de 8 millions de fidèles (34.7% de part de marché). Mais catastrophe en septembre 2007, la série n’attire plus que 6.6 millions de téléspectateurs, soit 27.6% du public présent devant son petit écran. Et lorsque Prison Break revient sur M6 la semaine suivante, les résultats empirent : plus que 5.1 millions de fidèles, un score très faible pour la Une à l’époque. Globalement, la seconde saison marque une chute très importante d’audience : 2.3 millions de téléspectateurs ont déserté et TF1 a perdu 9 points de part de marché !

2007 marque officiellement le début de la crise de la fiction française.


Elle se prend de plein fouet la concurrence avec les séries américaines. Les français s’attachent aux nouveautés US et découvrent leur narration rapide, les séries en 4 actes en 42 minutes, et des héros pas toujours lisses. Aux scénaristes français de s’adapter, et comme pour Section de recherches de produire des intrigues moins prévisibles. Le résultat est encourageant et dès 2008, la saison 3 remonte les scores jusqu’à 7.5 millions de téléspectateurs. La quatrième saison maintient des scores honorables avec une moyenne de 6.3 millions de téléspectateurs et près de 27% de part de marché pour les 14 épisodes. Alors même si TF1 continue à perdre du terrain par rapport à ses concurrents, et malgré la percée des chaînes de la TNT, en 2011, la cinquième saison se maintient à 7 millions de téléspectateurs en moyenne et la série devient la première série policière devant l’indétrônable Julie Lescaut. Il n’y a donc pas de quoi s’inquiéter pour la sixième saison qui doit démarrer ce jeudi 26 avril, surtout que TF1 enchaîne les bonnes performances. Je pense surtout aux jolis succès de Profilage, ou encore de Vive la Colo, en moyenne entre 6 et 7 millions de telespectateurs.

  • Petite parenthèse : et si la fin de la crise n’était pas encore finie en 2012, cf. le retour mitigé de Section de Recherches. En moyenne, les épisodes inédits de la sixième saison ont rassemblé 6 millions de téléspectateurs et 25% de part d’audience dont une femme sur trois de plus de 35 ans (31%) soit 1 million de télespectateurs en moins par rapport à l’année dernière.

Bref, le pire est-il passé ? Si les performances du service public sont moindres, on peut tout de même noter les bonnes performances d’un Village français sur France 3, ou de La Smala s’en mêle sur France 2.

Et s’il fallait fallait voir dans cette étude une bonne nouvelle pour la fiction française ?

Certes, les fictions françaises ne sont pas au niveau des séries américaines (je parle ici pour les meilleures d’entre elles), mais après beaucoup de tentatives ratées de copiages, il semble que les chaînes aient retrouvé une équation profitable avec des narrations à la française et des bons vieux héros auxquels le public est habitué et peut s’identifier.

Quid de l’innovation alors ? Je me pose vraiment la question de savoir si elle est encore possible en France et si surtout elle est souhaitable ? Au final avec des séries installées, les chaînes recommencent à voir le bout du tunnel de la rentabilité, pourquoi prendraient-elles des risques pour faire ce qu’elles ne savent pas faire ?

Pour conclure, je laisse la parole à Sullivan Le Postec dont l’interview le 16 avril 2012 sur le blog L’auteur inspiré fait le point sur la fiction française : « le cœur du problème de la fiction française a été l’absence de niches de renouvellements, parce qu’il n’y a jamais eu qu’une seule case de diffusion : 20h30 sur une grande chaîne. (…) Les américains sont bien plus intelligents, ils ont des cases de fin de soirée ou de jours de semaine à plus faible audience. Là, à côté des grosses locomotives à audience, ils innovent et inventent ce qui sera mainstream 10 ans plus tard. C’est Hill Street Blues maintenue à l’antenne qui permet l’existence dix ans plus tard de Urgences, qui devient la série numéro 1 des audiences. En France, quand la locomotive du héros citoyen de 90’ est tombée en panne, il n’y avait rien d’autre, nulle part. D’où la catastrophe. Cette situation n’a guère évolué. A cet égard, la TNT est pour l’heure une immense opportunité gâchée. (…) Il y a clairement un chemin qui s’ouvre, celui de la série populaire et de qualité. De chaque côté du chemin, il y a un gros gouffre. Le premier, c’est l’immobilisme. On ne peut pas se le permettre : les héros-citoyens monolithiques qui n’évoluent pas, même les plus de soixante ans trouvent ça un peu ringard. Mais l’autre, c’est de vouloir faire tout de suite Mad Men, ou The Wire, ou Doctor Who en prime sur TF1 ou France 2. (…) On ne peut pas faire passer le public français sans transition de Kojak (l’un des modèles de Navarro) à ces séries-là. (…) En un mot, il faut savoir se faire un peu plaisir, mais pas trop, tout de suite. C’est un drôle d’exercice en frustration vraiment, vraiment difficile. Mais il est payant. Quelque chose comme Bref est l’exemple de ça. Populaire et de qualité. Aujourd’hui, Un Village Français est probablement notre Hill Street Blues.

Il faut réussir les étapes d’après ».

À méditer, qu’en pensez-vous ?
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Le créneau d’Arte: les séries TV nordiques

On ne parle que des séries américaines qui peuplent beaucoup (trop) nos prime time d’aujourd’hui et depuis des années mais on oublie trop facilement que celles qui tiennent le haut du pavé actuellement en termes de créativité et de qualité sont des séries nordiques.


Pour preuve, voici un petit florilège des séries nordiques qui cartonnent en ce moment :

  • THE KILLING (Danemark) : série policière danoise diffusée sur Arte et déjà culte en France.

    Le pitch : le commissaire Sarah Lund (jouée par Sofie Grabol) est une femme sans grâce qui boit sa bière au goulot, solitaire, entêtée, grognon, extrêmement douée sur le plan professionel, mère célibataire qui s’occupe peu de son fils. Elle doit démêler une enquête complexe dans le milieu puritain d’une société qui cache son jeu et comme dans Millénium, une seule enquête, pleine de trappes, est menée du début jusqu’à la fin au cours des vingt épisodes des deux premières saisons.

    La saison 3 est programmée pour l’automne, et le remake américain cartonne sur AMC, pendant qu’Arte a enregistré des records d’audience pour la diffusion des deux premières saisons.

  • BORGEN (Danemark) : série sur les coulisses de la démocratie moderne qui montre la conquête du pouvoir par une femme centriste Birgitte Nyborg incarnée par Sidse Babett Knudsen.

    Le pitch : Borgen est une chronique réaliste de la vie d’une femme d’état dans ses relations avec la presse, et notamment la journaliste vedette, blonde mais pas idiote (Katrine Fonsmark jouée par Birgitte Hjort Sorensen) ainsi qu’avec ses conseillers en communication dont Kasper Juul (Pilou Asbaek), son spin-doctor principal. Diffusée en février-mars par Arte, la saison 1 a cartonné (cf. ma brève Borgen : qui a dit que les séries politiques ne fédéraient pas ?) Arte diffusera la saison 2 à l’automne 2012, tandis que les Danois découvriront la saison 3.
  • LILYHAMMER (Norvège-USA) : une comédie sociale qui met en scène la mafia italo-américaine en Norvège.

    Le pitch : un mafieux italo-new-yorkais qui a dénoncé son boss se met au vert au fin fond de la Norvège, et reprend vite ses mauvaises habitudes. Une sorte de Soprano norvégien où l’un des acteurs cultes de la série américaine Steven Van Zandt, le guitariste de Bruce Springsteen, est repris dans le personnage de Giovanni.

    La série est coproduite par Netflix qui entend à terme rivaliser avec HBO et la chaîne norvégienne NRK1. Lilyhammer est en cours d’acquisition en France. Deux nouvelles saisons sont en écriture. Le DVD de la première saison n’est pas encore sorti mais on a déjà hâte !

  • REAL HUMANS (Suède) : une série de science-fiction qui cartonne.

    Le pitch : Dans la Suède actuelle à Lidingö, île verte et chic de l’archipel de Stockholm, des chercheurs ont mis au point des robots qui ressemblent de façon extraordinaire à des humains. Ce sont les Hubots (contraction des mots humain et robot) uniquement identifiables grâce à leur prise USB cachée sur leur corps. Les Suédois les utilisent comme personnel de service, ouvriers, voire comme partenaires sexuels. Mais tout se complique quand un logiciel plus avancé va permettre aux Hubots d’avoir des sentiments.

    Sous couvert de fiction, le créateur de la série Lars Lundström aborde des thèmes universels comme la xénophobie, l’immigration illégale et le mariage homosexuel. Les Américains l’ont déjà achetée pour en faire un remake et Arte devrait la diffuser fin 2012-début 2013.

  • COMMISSAIRE WINTER (Suède)  : une série policière incarnée par un flic aux méthodes peu orthodoxes qui se passe dans les ghettos bétonnés et les pavillons mornes de Göteborg, cité portuaire et industrielle, deuxième ville de Suède. La série est adaptée des romans à succès d’Ake Edwardson qui mettent en scène le fameux commissaire dans Je voudrais que cela ne finisse jamais, Ombre et soleil ou encore Un cri si lointain.

    Le pitch : baroudeur sexy, Erik Winter (joué par Magnus Krepper) est un père de deux petites filles, toujours tiré à quatre épingles mais aussi un commissaire de police qui doit faire face à la déliquescence morale de la société suédoise confrontée aux flux migratoires, à la xénophobie, à la montée de la criminalité. Avec une moyenne de 700 000 télespectateurs, Arte a réussi son coup en diffusant la saison 1.
  • En voici une dernière qui a fait beaucoup parler d’elle et qui a échappé à ARTE… : BROEN (Danemark-Suède) : un thriller intimiste à la violence suggérée qui mise sur la rivalité des deux grandes nations scandinaves, la Suède et le Danemark.

    Le pitch : un serial killer dépose le corps de ses victimes sur le tout nouveau pont qui relie l’île de Sealand (Danemark) à Malmö, pointe sud de la Suède. La scène de crime devient le terrain commun des deux royaumes et de leurs policiers aux tempéraments et aux méthodes dissemblables. La grande Suédoise blonde Sofia Helin (jouée par Saga Noren) et le macho danois Kim Bodnia (incarné par Martin Rohde) sont bien obligés de collaborer.

    En France, on produit un remake sur un contentieux avec les anglais transformant l’Eurostar en tunnel morbide… .N.B. La série originale ne sera donc pas diffusée ou acquise par ARTE mais bien par Canal+.

M’est d’avis que nous entendrons parler des trois dernières séries de façon plus ample très bientôt. En attendant, je vous conseille de vous jeter sur les DVD disponibles si ce n’est pas déjà fait. Et si le coeur de la création de série originale et de qualité se trouvait désormais au nord de l’Europe ? Qu’en pensez-vous ?
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