Un mauvais scénario, c’est d’abord une mauvaise histoire. Pas seulement la structure et ses éléments importants, mais l’histoire dans sa globalité, c’est à dire l’intrigue, les personnages, le thème, le ton, etc. Les personnages sont le véhicule de cette histoire mais comment éviter de passer deux heures avec des personnages ennuyeux ? Une histoire sans relief ? Une intrigue molle ? La documentation ne remplacera certes pas vos articulations logiques mais elle vous aidera à écrire vrai si tant est que vous sachiez comment l’utiliser.
Exemple d’utilisation de documentation pour écrire un bon méchant
Vous cherchez à faire une intrigue policière (cf. le cours dédié pour comprendre écrire et vendre le genre policier) et vous butez sur votre personnage de méchant, personnage emplématique de toute votre histoire. En surfant sur les différents quotidiens traitant des faits divers, vous trouverez surement matière à remplir vos carnets pour élaborer un profil et un mobile cohérent.
Exemple :
Suite à une étude comparant les condamnations pour proxénétisme entre 2008 et 2010, il apparaît qu’à Paris, ce sont les roumains et les chinois qui se partagent le « territoire ».
On trouve les chinois dans les Xe, XIIIe arrondissements et dans le quartier de Belleville avec des « salons de massage » d’un genre particulier et les roumains plus au nord de la Capitale ou au Bois de Boulogne.
Mais contre toute attente, 30% des condamnées seraient des femmes !
Ce sont les fameuses « mamas nigérianes », d’anciennes prostituées qui n’hésitent pas à mettre « leurs compatriotes » sur le trottoir en les admonestant à coups de « djudjus », petites statuettes du culte vaudou censées couvrir de sortilèges les jeunes femmes exploitées.
A vos scénarios !
Source : le Figaro.fr, article posté par Marie-Amélie Lombard publié le 27/02/2012