Alors qu’ils sont de plus en plus nombreux, comme le confirment les derniers sondages, le milliardaire français reste une espère rare en fiction. Pourquoi ? Tout simplement parce que les riches ne font pas des héros attachants… en France. Explication. C’est aussi peut-être parce que les problématiques de nos extras riches sont trop éloignées de la […].
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Alors qu’ils sont de plus en plus nombreux, comme le confirment les derniers sondages, le milliardaire français reste une espère rare en fiction. Pourquoi ? Tout simplement parce que les riches ne font pas des héros attachants… en France. Explication.
C’est aussi peut-être parce que les problématiques de nos extras riches sont trop éloignées de la ménagère française contrairement à celle américaine qui se délecte des petits problèmes des riches et puissants.
- Il y a eu Dirty sexy money, série américaine en vingt trois épisodes de 42 minutes créée par Craig Wright en 2007 pour ABC qui a fait la peinture du monde des Darling, une des familles les plus puissantes de New York.
Riches, puissants, ambitieux, ils comptent néanmoins sur leur avocat, Nick George, pour les tirer d’affaire chaque fois qu’ils franchissent la ligne jaune, et cela arrive souvent. Pourtant Nick pourrait s’avérer une arme à double tranchant lorsqu’il hésitera à se damner comme son père avant lui pour une famille au final si ingrate. - Plus twistée dans le genre comique, nous tombons sur The Riches, série américaine en vingt épisodes de 45 minutes, créée par Dmitry Lipkin pour FX, qui a raconté l’histoire des Malloy : une famille de petits arnaqueurs irlandais, qui pour se sortir d’un accident de la route involontaire qui tue les occupants d’une voiture, décide de prendre leur place et se retrouve dans la peau de milliardaires fourbes.
- Plus récente et sur une cible ado sur le mode du SOAP, nous avons Gossip Girl, version moderne de son ancêtre Beverly Hills. Les deux séries ont bénéficié d’un reboot 90210 nouvelle génération.
Toutes ces séries évoquent les intrigues amoureuses de jeunes gens riches polarisés autour d’un jeune héros moins riche qui découvre cet univers à paillettes. - Bien sûr, cette série de série a commencé avec Dallas, dont le reboot Dallas (2012 – Nouvelle Génération) en est déjà à sa troisième saison même avec la disparition du mythique JR.
- Dernière née de cette arène si propice à la fiction de la récurrence, nous avons Deception qui raconte l’enquête d’une jeune détective qui retourne incognito auprès de la riche famille au sein de laquelle elle a grandi en tant que fille de la gouvernante, pour résoudre le meurtre de l’héritière célèbre qui était autrefois sa meilleure amie…
Quid de la France ? Il y a bien eu Paris 16, une sorte de Plus belle la vie chez les riches si l’on est gentil et un copiage éhonté de Gossip girl si on est plus critique, où un couple de pauvres émigre dans le 16ème. Créé par Claire Alexandrakis et Jean-André Yerles d’après une histoire et des personnages créés par Jean-Chrisophe Hervé, Alban Lenoir, Cedric Perrin et Frédéric Truskolaski et produit par Calt Productions, ce feuilleton a été diffusé sur M6 du 9 mars 2009 au 22 mai 2009 avant d’être arrêté faute d’audience. On parlait de 500 000 téléspectateurs à l’époque. Un vrai gros échec ! La faute aux scénarios ou à la thématique ?
Alors que dans la réalité, l’ensemble des fortunés de la planète se porte de mieux en mieux avec désormais 1226 milliardaires, un record absolu depuis 25 ans, il ne reste plus qu’à leur offrir une revanche en fiction digne de ce nom. À quand la prochaine série sur ce thème.
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