Les scénaristes américains vous diront qu’il faut saisir son spectateur et le river à son siège. Il doit être intrigué, fasciné dès les premières images du film. Pour eux, c’est dans la scène d’ouverture que les dés sont jetés : si vous ratez votre entrée, vous perdez la partie. Dans la continuité de mes billets précédents […].
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Les scénaristes américains vous diront qu’il faut saisir son spectateur et le river à son siège. Il doit être intrigué, fasciné dès les premières images du film. Pour eux, c’est dans la scène d’ouverture que les dés sont jetés : si vous ratez votre entrée, vous perdez la partie.
Dans la continuité de mes billets précédents et de mon partenariat avec High concept, je vous propose aujourd’hui d’entamer un cycle de réflexions sur la structure d’un récit, de son incipit à sa résolution. Cette semaine, nous nous concentrerons sur les toutes premières étapes de construction d’un récit avec des conseils préliminaires pour bien soigner vos introductions et notamment la scène d’ouverture de vos films.
Commençons donc par le commencement : la scène d’ouverture. Comment la réussir et donner envie à vos lecteurs d’aller plus loin ?
J’en profite également pour vous rappeler le programme de formation High concept qui vous permet grâce au Pack 10 masterclass pour une formation socle, d’apprendre à maîtriser les fondamentaux de la dramaturgie).
N’hésitez pas à compléter votre formation chez High Concept par nos offres de suivi d’écriture qui permettent notamment d’être accompagné par un scriptdoctor senior tout au long de sa réécriture.
Où commencer l’exposition ?
Difficile d’y répondre. Aucune règle ne viendra vous aider car le moment de l’histoire par lequel commencer le récit ne dépend que de vous.
Il est quand même souhaitable que la scène d’ouverture réponde aux questions :
- Qui ?
- Quoi ?
- Où ?
- Quand ?
- Pourquoi ?
Le plus urgent étant de répondre à la première.
N’hésitez pas à vous reporter aux conseils concernant la créativité qui, en 25 points essentiels, vous rappelle comment chercher des idées et être créatif avec efficacité.
Commencer au plus près de la fin !
Pour Boileau, il faut commencer au plus près de la crise, au plus près de la fin.
Toutes les écoles s’accordent pour dire que les informations au démarrage d’un récit doivent être exposées en action et qu’une exposition dynamique débute alors que l’action elle-même a déjà commencé.
La scène d’ouverture n’est pas forcément quelque chose de spectaculaire. Un détail peut suffire, mais il faut qu’il soit d’une importance capitale dans la vie du protagoniste et que le spectateur le comprenne très clairement.
Le plus important à mon sens, c’est que votre scène d’ouverture, tout comme la scène finale, doit porter les tenants et les aboutissants de vos deux propositions – dramatique et thématique – le sens de votre histoire.
Un récit n’est au fond que la dramaturgie de ces deux propositions.
Il est donc préférable de commencer au moment où la narration correspond au sens du film car c’est à ce moment précis que l’action démarre vraiment.
Pour plus d’informations, retrouvez toutes mes coordonnées sur mon blog personnel LOU MA HO.
N’hésitez pas à reprendre mes cours depuis le début :
- cours n°1 : Créer une histoire, une note sur l’intention,
- cours n°2 : Créer du conflit : le secret pour écrire un scénario,
- cours n°3 : Créer un personnage inoubliable,
- cours n°4 : 5 questions pour créer un personnage,
- cours n°5 : Choisir le mythe pour structurer,
- cours n°6 : Concevoir une structure dramatique de récit originale,
- cours n°7 : Réussir l’exposition d’un récit grâce aux personnages.
- cours n°9 : 10 règles pour bien débuter un récit.
Autre information que je souhaite partager avec vous : le festival international des films d’arts martiaux (UMAFF) tiendra sa 3e édition du 15 mars au 31 mars 2015.
Ce festival pousse de nouveaux cinéastes de longs métrages mais aussi de documentaires à traiter divers thèmes concernant le domaine des arts martiaux au sens large (arts du combat, de la santé, de la philosophie zen, etc.).
Ce festival est ouvert aux cinéastes et spectateurs du monde entier.
N’hésitez pas à venir voter pour les films et documentaires qui vous auront marqué. Dans ce cadre, High concept décernera également un prix du meilleur scénario. Bon festival !
Anonyme
J'ai avalé. C'est très intéressant, comme d'habitude. Quand sera programmé le prochain cours ?
High concept
@Anon: Marco reviendra lundi sur le site. En attendant, bonne digestion. Bien à vous, JS.
Wizzle
Bonjour, merci pour l’article!
Alors voilà, j’essaie d’écrire un scénario pr manga, ca fait maintenant 6mois.. Je n’avais jamais imaginé à quel point écrire une histoire, c’est compliqué. Surtout quand on sait pas écrire!!! Bref qu’on arrives pas à transposer comme il faut, toute ces bonnes idées qu’on as, sur le papier. Et ya pas plus dur que de voir, que quand on se met à rédiger c’est archii différent et ça devient tous de suite vraiment pt nul de chez nul. Mais bon, perso, c’est précisement à ce moment là que je vois où sont mes problèmes ! Breffffff, j’ai plusieurs questions à vous posez et j’éspère que vous aurez la gentillesse de me répondre 🙂
Voilà, j’ai regardé des vidéos concernant la structure d’une histoire. 3 actes, des pts pivots etc etc, sa j’ai compris. Toute histoire est structuré ainsi!
J’aimerais savoir si même un épisode doit se structuré pareil? Genre à chaque fois qu’on écris meme un épisode (par exemple dans une série) on doit le faire en 3 actes etc ? cette structure c’est pour tout le temps en fait à chaque fois qu’on écris ?
Ensuite, quand vous dites » (….) au démarrage un récit doit être exposées en action et qu’une exposition dynamique débute alors que l’action elle-même a déjà commencé. ex : Dans Naruto, on voit tous de suite ces vêtements, orange, atypique (Ninja) lemonde, le décor, et Naruto saute de toit en toit –> AGILITÉ DU NINJA ! Est ce que c’est ça ?
« La scène d’ouverture n’est pas forcément quelque chose de spectaculaire. Un détail peut suffire, mais il faut qu’il soit d’une importance capitale dans la vie du protagoniste et que le spectateur le comprenne très clairement » = Dans One piece , Luffy est posé à une table, il a faim, il voit un fruit, il ignore qu’il s’agit du fruit de Gumgum , il le mange à l’abris des regards. Bim le capitaine voit qu’il a mangé le fruit il cri « TU AS MANGER LE FRUIT DU GUMGUM TU NE POURRAS PLUS JAMAIS NAGER » c’est balo.. luffy veut devenir pirate! Est ce que c’est ça ?
Désolé , loin de moi l’idée de vous forcer la main.. je débute et je suis passioné, jusqu’a dans mon sommeil l’écriture de mon histoire me hante! Plein d’idée que je trouve génial se bousculent dans ma tete !!! , Et , je vous avoue, que je suis quelquu’n qui manque énormement de discernement.. je ne suis archiiii pas perspicase. Du coup, j’ai absolument besoin de mettre en forme ce que vous dites, pcq pr moi ça reste trop abstrait !!! . imaginez que je me lance et que je fini par me rendre que tooous ce que j’ai fais, ct nul.. ca me ferais trop de peine, vraiment. 🙁
Aidez moiii s »il vous plait!,
Merci d’avance 🙂
Marc-Olivier Louveau
Pas de panique. Il faut revenir aux fondamentaux et trouver le sens de votre histoire : cours n°1 : Créer une histoire, une note sur l’intention,
Car tout découle du sens : l’objectif, l’arène, les personnages, la tâche, le climax… Imaginons que vous vouliez dire que l’amour est plus important que l’argent. Il faut se poser la question : comment le dire ? Quelle est l’histoire qui illustrera le mieux mon propos. Une fois trouvée, tout devient facile, même la scène d’ouverture.
La question n’est pas de savoir si ce que vous imaginez est bon ou nul. Ce n’est qu’une appréciation et tout le monde aura la sienne. L’important c’est de travailler avec méthode. Et si vous doutez de la vôtre, je vous conseille de suivre la méthode High Concept. Elle est simple, efficace et éprouvée par de nombreux professionnels. Elle répondra à toutes vos interrogations. Mes articles traitent de points précis, mais ne sont pas pédagogiques. J’espère que ma réponse vous aura aidé un peu. Bon courage dans votre écriture. Marc-Olivier.